Un examen gynécologique est une étape incontournable dans la vie d'une femme. Elle aura à consulter le gynécologue pour tous les petits « soucis féminins » en général, et mieux encore pour le suivi d'une grossesse ou tout simplement pour connaître la contraception qui est adaptée à son état de santé. Au-delà de cet aspect simpliste, les examens chez le gynécologue permettent de pallier à de nombreux inconvénients, notamment à partir d'un certain âge. La plupart du temps, une consultation dure entre un quart d'heure à trente minutes.
Types d'examens gynécologiques
En gynécologie, il n'y a pas qu'un seul examen, il y en a plusieurs. Le terme approprié dépend de l'organe à diagnostiquer ou du type d'examen à proprement parler. A ce propos, on distingue différents examens gynécologiques dont les plus courants sont :
- l'examen abdominal
- l'examen périnéal
- l'examen pelvien
- l'analyse de la glaire cervicale
- l'hystérométrie
Cette liste est non exhaustive. Le médecin seul peut juger du rajout d'études complémentaires afin de donner son diagnostic et d'en garantir sa véracité.
Qu'est-ce qu'un examen abdominal
Dans le cadre d'une observation abdominale, la patiente se positionne en décubitus dorsal, les jambes semi-fléchies et doit relâcher son abdomen. La première partie de ces examens chez le gynécologue consiste en l'inventaire des cicatrices des éventuelles interventions chirurgicales que la personne a déjà subite. De ce fait, tout passera au peigne fin : région sus-pubienne, orifice ombilical et herniaires. Ensuite, vient la phase de la palpation. Le médecin recherche la présence d'une tumeur dans la région abdomino-pelvien, d'une anomalie des fosses lombaires et/ou d'une douleur abdomino-pelvienne. De nos jours, quelques rares gynécologues réalisent encore la percussion.
Qu'est-ce qu'un'examen périnéal
Aussitôt l'examen de l'abdomen fait, le médecin passe ensuite à l'examen périnéal qui est l'examen gynécologique proprement dit. Cette partie de l'auscultation se déroule en position gynécologique. Pour cela, la patiente doit se détendre les muscles puis faire des efforts de poussée afin de pouvoir noter les signes d'imprégnation hormonale, laquelle règle différents paramètres physiologiques.
- trophicité des organes génitaux externes
- pilosité
- pigmentation des muqueuses
- décèlement d'une maladie infectieuse
- repérage de séquelles obstétricales comme l'épisiotomie ou fistule, etc
Tout sur l'examen pelvien
L'examen pelvien est également un incontournable en gynécologie. Pour diverses raisons, le gynécologue sera amené à observer les organes génitaux à l'aide d'un spéculum, un instrument médical qui sera choisi en fonction de la zone à explorer. Tout d'abord, le médecin commence par un toucher vaginal. Ensuite, il insère e spéculum dans le canal vaginal en glissant l'instrument doucement pour ne pas traumatiser la patiente.
Déroulement de l'examen du périnée
Pour le bon déroulement de l'examen pelvien avec le spéculum, le médecin s'assure de bien lubrifier l'outil avec du sérum physiologique (jamais de corps gras ni d'antiseptique). L'insertion du spéculum doit être atraumatique. Les bords des lames encore fermées prennent appui sur la fourchette vulvaire une fois que les petites lèvres aient été écartées. Les lames sont de ce fait positionnées verticalement par rapport à l'axe de la fente de la vulve. Ensuite, l'instrument est poussé vers l'intérieur du vagin tout en exécutant une rotation de 90° vers l'horizontal en ciblant une direction à 45° du plan du divan vers la pointe du sacrum. Une fois que l'outil est en contact avec le col, les lames sont ouvertes et le col de l'utérus doit à ce moment-là être parfaitement visible. Dans le cas où il ne l'est pas, le médecin utilise un spéculum plus long.
Observation du col utérin
L'exploration du col de l'utérus permet d'effectuer diverses observations. Le col est un petit organe de forme conique. L'orifice est punctiforme chez la nullipare et déchiré et relativement gros chez la multipare. Chez la femme ménopausée, la zone de jonction de l'exocol et de l'endocol est remontée.
Exploration et étude de la glaire cervicale
L'étude de la glaire cervicale est d'une importance capitale en gynécologie, car elle fournit diverses informations sur l'exploration des causes de stérilité chez la femme. Le moment propice à une telle analyse se situe dans les 24 heures qui précèdent l'ovulation. C'est à cet instant qu'on peut apprécier le mieux les caractères physiologiques de la glaire. Cette substance est une sécrétion abondante, de couleur claire et transparente comme de l'eau. Elle est de nature filante, c'est-à-dire qui se laisse écarter sans jamais de briser entre le mors d'une pince longuette. Au microscope, elle est acellulaire. Son pH est alcalin, supérieur à 7. Sa dessiccation est lente et elle se cristallise en feuilles de fougère. Sa réaction en contact avec différents réactifs permet au médecin de comprendre les anomalies qui peuvent surgir au niveau des organes génitaux internes ou la présence ou au contraire l'absence d'un traitement à base d'hormones.
Qu'est-ce qu'une hystérométrie
L'hystérométrie consiste en la mesure de la cavité utérine. Elle est réalisée pendant la première phase du cycle menstruel en l'absence d'une infection ou d'une grossesse en cours. Pour cela, on utilise une pince de Pozzi pour saisir le col. Ensuite, on remonte doucement vers la cavité utérine pour procéder à la prise de mesure à l'aide d'un hystéromètre souple ou rigide. Un utérus sain mesure entre 70 et 85mm.
